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Tipo de documento
ArtigoDireito Autoral
Acesso restrito
Data de embargo
2030-01-01
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PALUDISME DÛ À PLASMODIUM VIVAX EN AMAZONIE BRÉSILIENNE : QUELQUES ASPECTS DE SON ÉPIDÉMIOLOGIE, DE SES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET DES RÉACTIONS IMMUNITAIRES NATURELLEMENT ACQUISES
Afiliação
Fundação Oswaldo Cruz. Instituto Oswaldo Cruz. Laboratório de Pesquisa em Malária. Rio de Janeiro, RJ, Brasil / Ministério da Saúde. Secretaria de Vigilância em Saúde. Laboratório de referência para a Malária na Região Extra-Amazônica. Rio de Janeiro, RJ, Brasil.
Fundação de Medicina Tropical do Amazonas. Manaus, AM, Brasil.
Fundação Oswaldo Cruz. Instituto Oswaldo Cruz. Laboratório de Pesquisa em Malária. Rio de Janeiro, RJ, Brasil / Ministério da Saúde. Secretaria de Vigilância em Saúde. Laboratório de referência para a Malária na Região Extra-Amazônica. Rio de Janeiro, RJ, Brasil.
Fundação de Medicina Tropical do Amazonas. Manaus, AM, Brasil.
Fundação Oswaldo Cruz. Instituto Oswaldo Cruz. Laboratório de Pesquisa em Malária. Rio de Janeiro, RJ, Brasil / Ministério da Saúde. Secretaria de Vigilância em Saúde. Laboratório de referência para a Malária na Região Extra-Amazônica. Rio de Janeiro, RJ, Brasil.
Resumo em Inglês
Malaria was a nationwide problem in Brazil in the 40’s. However, during the late fifties a national
and successful campaign gained strength in the country, decreasing malaria to its lowest level by
1960, when only 36,9 thousand cases were registered. Although the Malaria Eradication Program
of the Ministry of Health in Brazil succeeded by the late 60’s in freeing the majority of the country
from malaria transmission, it was unable to contain the rapid spread of the disease in the Amazon
Basin. In the 1970’s the Amazon region witnessed a huge transformation. Colonization programs
sponsored by the government, mining exploration, massive migration and the construction of roads
and dams brought a new reality for which the area was not prepared. The last data available show
that in 2007, the Amazon registered around 450 thousand cases, 99.9% of the national cases.
P. vivax has been reported as representing around 80% of all malaria cases. P. vivax is thought to
cause little mortality but like P. falciparum, P. vivax accounts for vast amounts of morbidity and for
huge burdens on the prosperity of endemic communities. However, in the last few years a pattern
of unusual clinical complications with fatal cases associated with it have been reported in Brazil and
is a matter of tremendous concern in the Brazilian community of malariologists. In addition, the
emergence of P. vivax strains resistant to chloroquine and primaquine in some reports needs to be
further investigated. In contrast, asymptomatic infections by P. falciparum and P. vivax were detected
in epidemiological studies in the states of Rondonia and Amazonas. Seropidemiological studies
investigating the type of immune responses elicited in naturally exposed populations to several
malaria vaccine candidates in Brazilian populations have also been providing important information
on whether immune responses specific to those antigens are generated in natural infections and
their immunogenic potential as vaccine candidates. In fact ultimate test of a malaria vaccine will be
determined in field trials under natural conditions of parasite exposure.
Resumo em Francês
Dans les années 40, le paludisme, au Brésil, est un problème national. Vers la fin des années 50,
les résultats d’une campagne efficace menée dans l’ensemble du pays améliorent la situation,
ramenant, aux environs de 1960, le paludisme à son plus bas niveau, avec seulement 36 900 cas
enregistrés. Le Programme d’éradication du paludisme, mis en place par le Ministère de la santé vers
la fin des années 60, réussit à éliminer la transmission dans la majeure partie du pays, mais se révèle
incapable de s’opposer à une progression rapide de la maladie dans le bassin amazonien. Dans les
années 70, cette région est le théâtre de grandes transformations. Les programmes de colonisation
financés par le gouvernement, la recherche et l’exploration minières, les migrations massives ainsi
que la construction de routes et de barrages, engendrent une réalité nouvelle à laquelle la région
n’est pas préparée. Les dernières données disponibles montrent, qu’en 2007, on compte 450 000
cas de paludisme dans la région amazonienne, soit 99,9 % des cas de tout le pays. P. vivax est donné
comme responsable d’à peu près 80 % de tous ces cas. Une faible mortalité lui est attribuée, mais,
comme P. falciparum, P. vivax est la cause d’une importante morbidité et représente un lourd fardeau
pesant sur la prospérité des communautés où il est endémique. De plus, ces dernières années,
un certain nombre de complications cliniques inhabituelles sont apparues, avec des cas mortels
associés à P. vivax ; ce problème est préoccupant pour les nombreux spécialistes brésiliens. D’autre
part, enfin, des souches de P. vivax résistantes à la chloroquine et à la primaquine ont été signalées
dans certains rapports, nécessitant une étude plus approfondie du phénomène. En revanche,
des infections asymptomatiques dues à P. falciparum et à P. vivax ont été détectées lors d’études épidémiologiques effectuées dans les états de Rondonia et Amazonas. D’autres études séro-épidémiologiques
concernant le type de réactions immunitaires apparues au Brésil dans des populations
naturellement exposées à plusieurs antigènes candidats-vaccins contre le paludisme, ont également
fourni d’importantes données permettant de savoir si des réactions immunitaires spécifiques à ces
antigènes pouvaient être déclenchées par les infections naturelles. Ces études ont également permis
d’apprécier le potentiel immunogène de ces candidats-vaccins. En fait, ce sont les essais de terrain,
dans des conditions naturelles d’exposition aux parasites, qui permettront, au final, de mesurer
l’efficacité d’un vaccin contre le paludisme.
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